Prénom: Vagabonde.
Sexe: Femelle.
Clan: Solitaire.
Race: Louve des neiges.
Age: 3 ans.
Famille: Morte.
Signes particuliers/Pouvoirs: Contrôle de la Brume. [elle fait en quelque sorte partie de moi. Je peux faire apparaître de la brume du sol ou du ciel, je la puise généralement dans la puissance & les bonnes ondes de la nature, surtout dans l'eau. Mais je peux aussi la tirer de moi, seulement, j'évite car cela est très douloureux & m'affaiblie énormément.Je peux aussi voyager avec. Pas dans le temps, juste d'endroit. En plus explicite : une épaisse brume m'enveloppe, & m’oppresse, puis, m'aspirant comme dans un gouffre, elle me « téléporte » au lieu pensé. Je contrôle parfaitement ces voyages, mais mes pensées doivent être claires si je ne veut pas me perdre en cours de route.]
Caractère: Qui je suis? J'au un caractère me définissant merveilleusement bien. Tant de qualités mais aussi de défaut à conter. SI tu veux savoir quels anges & démons se cachent parmi mon âme, il te suffit de lire les lignes ci-dessous.
Puis-je me qualifier de sage? Je ne suis ni un philosophe ni un savant & pourtant, je suis énormément cultivée. La réflexion est ma meilleure amie & nous ne nous quittons que rarement - peu de chose arrive à m'étonner, je ne me sépare jamais de cet aire blasé qui me représente si bien. Il faut dire que cacher mes émotions & une pratique dont je me sert énormément. Même constamment. Pour moi, c'est une preuve de faiblesse. Mais n'ayez crainte, je ne suis pas une louve au coeur de pierre, non. Je suis sensible, un rien peu me blesser. Cela dit, je ne réponds jamais aux provocations, préférant citer quelques proverbes. La parole - quelle belle invention que voilà - n'est qu'une option pour moi, je m'exprime aussi dans la gestuelle. Chasser est d'ailleurs pour moi un loisir. Ce n'est pas parce que mon vocabulaire est riche que je ne peux pas être une prédatrice. & oui~ Mes crocs sont si redoutés. Ô, que j'aime sentir le vent fouetter mon pelage, le caresser, la façon dont l'eau le lèche, le doux parfum de la nature, l'impression de légèreté que m'offre cette vie que je vénère plus que tout. Le respect est une seconde nature chez moi, je ne peux m'empêcher de m'excuser au près des proies que je tue. Je leur explique simplement que je leur suis reconnaissante de nous offrir leur chaire en échange de leur vie. J'ai l'impression que les souffrances de la mort sont moins pénibles lorsqu'on en connaît la cause.
Mais, qui se cache derrière cette impassibilité & ces belles paroles? En réalité, personne ne me connaît, je me cherche moi-même constamment. Depuis le moment fatidique, je ne sais plus qui je suis, de quel côté je dois me ranger. Alors que je me cache derrière des poèmes, des citations, je me cache tout simplement avec des mots. Seul mes yeux peuvent me trahirent, mais ils sont fuyants. Je ne laisse jamais personne percer les profondeurs de mon regard. Jamais. Ce serait pour moi une perte si quelqu'un advenait à apprendre ce secret que peut-être ne m'en remettrais-je jamais. J'ai déjà vécut des moments de pure folie & ne tient pas vraiment à recommencer, bien qu'en ce moment, cela se fasse plus fréquent. Oui~ Il arrive parfois de me perdre dans mes pensées, de chambouler toute mon existence & je perd le contrôle. Je deviens... Y a-t-il un mot pour définir cela? Folle, schizophrène, suicidaire feraient l'affaire? Non. Non, ils ne correspondent pas. Mais peut-être n'y a-t-il aucun mot concordant avec ce... Ce sentiment, cet état d'esprit? Peut-être.
En attendant, peut-être devriez-vous savoir que je peux me révéler attentionnée & amicale? La confiance est une chose. La donner une autre. & il faut dire que la mienne est plutôt réticente, je ne la confit pas si facilement. Si on veut un jour avoir l'honneur d'être quelqu'un d'important pour moi, il faut le mériter, faire ses preuves. Pour le moment, personne n'a eut ce privilège. Je peux très bien attendre encore quelques millénaires, la solitude ne me dérange pas plus que cela. La compagnie ne m'est pas indispensable. Je vis très bien seule, même mieux. Je suis solitaire car je n'aime pas recevoir des ordres, je suis trop fière pour me rabaisser. De toute manière, je déteste être le centre d'attention, c'est pour cela que je suis discrète & sans artifices.
Histoire:
« Le bonheur arrive toujours par petits pas, mais s'en va à grandes enjambées. »
Je suis née dans une famille de solitaire, d'une porté de 3 louveteaux, dont moi, & mes deux frères. Notre mère était fuyante vis à vis de nous, comme si elle s'en voulait de nous avoir crées. Notre père, quant à lui, était un loup fort & courageux, qui m'intimidait. Dès leur naissance, mes frères s'étaient fait une place dans le coeur de notre père, se battant sans cesse pour être le meilleur. Moi, j'étais heureuse aux côtés de ma mère, écoutant le silence. Nous ne parlions jamais, ou que très peu, mais cela ne nous était pas indispensable.
La vie était calme, seulement troublée par les chamailleries de mes imbéciles de frères. J'étais presque heureuse. J'apprenais beaucoup en observant la nature ou mes frères se battre, trouvant toujours les failles dans leur technique. & nous finîmes par atteindre nos un an. A présent, mes frères essayaient de me faire la cours, mais je les repoussais sans cesse, jusqu'à m'isoler dans une forêt pour échapper à leur bêtises. Pendant une année, je vécue en ermite, me débrouillant seul pour m'abreuver & chasser.
« Droit devant soit, on ne va jamais bien loin. »
Quelques semaines après mes deux ans, je décida de revoir ma mère une dernière fois pour lui exprimer toute la gratitude que j'ai envers elle pour m'avoir mise au monde & pour lui faire un aurevoir digne de ce nom. Je marcha alors vers le nord-est pour retrouver ma famille, me demandant ce qu'était devenus mes frères & mes parents. Au bout d'une semaine de marche, je reconnus les lieux. Le petit ruisseaux qui coulait lentement à travers une plaine. Je retrouva sans effort la grotte qui avait bercer mon enfance. Une odeur épouvantable assaillit mes narines.
Les murs étaient ensanglantés. Le sang avait séché & se craquelait de toute part. Sûr le sol, des cadavres couverts de mouche. On pouvait voir les os. Je m'approcha du plus petit cadavre, & sous tout ce rouge, je reconnus le pelage grisâtre de ma mère. Mon coeur se serra. Ils étaient tous mort. Il avaient été tués [...] Mais par qui? Je voulais savoir quel était l'ignoble diable qui avait assassiné ma mère. J'inspirai la colère, ma vu était brouillé par la fureur. Un brasier ardent s'allumait en moi, un volcan explosait, la lave brûlante coulant dans mes veines. J'allais le retrouver, & lui faire payer.
« A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. »
Les mois passèrent, sans trace du meurtrier. En revanche, j'avais trouver autre chose ; mon pouvoir. Il s'était manifesté quelques jours après que j'eus découvert le massacre de ma famille. J'étais fascinée par la brume depuis, restant le plus possible près de l'eau. Je m’exerçai durement pour la maîtriser, jusqu'à ne faire plus qu'un avec elle. Alors, je tenta ma chance. Je visualisa la grotte de mon enfance, imaginant le meurtrier tuer mes parents. Je sentis que je tombai dans un gouffre peut-être sans fin, mais quand j'ouvris les yeux, je me trouvai dans une forêt de sapin.
Les vents hurlaient & la neige tombait. Je me souviens très bien de l'ombre qui s'est avancée vers moi alors que je luttai contre l'incroyable puissance du vent. C'était un loup aux yeux déjantés & au pelage coloré. C'était lui, sans aucun doute. Mais lui, ne me connaissait pas. Sans attendre, je leva un brouillard opaque & me faufila jusqu'à lui. Il ne comprenait pas ce changement soudain & ce fut facile de le tuer. J'eux simplement à lui mordre violemment la gorge & malgré quelques coups de griffe, l'étouffer dans son propre sang.
« Les masques ne conviennent pas à mon visage. »
Étrangement, avoir tué ce monstre n'avait pas allégé mon coeur. Il était toujours aussi torturé qu'avant. Cela me plongea dans un mutisme se guérissant au fil du temps. J'ai appris plus tard que le tueur de ma famille était un Hikage, dès lors, une haine naquit envers eux. Mais je ne me rangea pas pour autant du côté des Hikaris, je préférai me battre pour ma propre raison. Je resta donc solitaire, à errer sans vraiment de but sûr ces terres souillées par le sang & la rage.
J'ai arrêté de me cacher. & d'ignorer les actes passés, puisque aujourd’hui, tuer un de ces sauvages d'Hikage est une bénédiction. Alors je laisse la vie m'emporter sans ressasser le passé & même si les années m'ont rendus encore plus froide & distante, j’apprécie encore cette chance que de pouvoir apprécier les quelques merveilles de ce monde.
PUF : Loliipop.
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