Un jour de plus à vivre [rp groupé - tous les bienvenues]

[[[ Ce topic peut être utilisés comme rp groupé avec plusieurs carnivore et Céanoth l'herbivore. Pour y participer, vous n'avez qu'à poster à la suite et regarder l'ordre de passage pour votre prochain post. N'oubliez pas qu'on ne laisse que 24h pour répondre avant que votre tour soit passé, si c'est le cas attendez que votre tour arrive pour répondre. Merci bien et bon rp à tout le monde.

Ordre de passage : Céanoth- Amaterasu - ....]]]

Un décor presque paradisiaque, un lac au fond d’un volcan avec une couleur envoûtante comme le ciel. On avait presque envie d’y plonger et de jamais en sortir mais je n’étais pas venu pour prendre un bain, ce n’était pas encore le moment et ce n’est pas ce style de bain que je prends. J’étais venu pour apaiser ma soif en buvant à grande gorgée ce liquide bleuâtre qui coulait avec délicatesse dans ma gorge, me rafraichissant totalement. Tout mes sens étaient en éveil, je faisais attention à chaque bruit que mon ouïe pouvait entendre, mon odorat identifié chaque odeur venant chatouiller mon nez pendant que ma bouche était occupée à aspirer l’eau de ce lac. Ce lieu avait beau être magnifique, il était aussi l’endroit le plus dangereux pour un herbivore comme moi, si je ne faisais pas attention à ce qui m’entourait, je deviendrais rapidement la proie d’un carnivore passant par là.

Je me souvenais encore de l’époque où j’étais un faon, on était tous insouciant et on se disait qu’on ne craindrait jamais les carnivores, qu’on allait changer le monde mais ces idéaux enfantins devinrent rapidement éphémères, effacés par le temps, par le vent. Quand on grandit, on se rend bien vite compte que la réalité est autre et quoi qu’on fasse, si on ne prend pas garde aux carnivores, on finirait rapidement dans leur ventre. Mais pourtant, on ne veut qu’une chose, c’est vivre comme tout le monde mais on s’est rendus compte que sans nous, les carnivores ne pouvaient pas vivre car autant l’herbe était notre nourriture, autant on était leur nourriture.

Triste sort, triste réalité mais c’était un fait qu’on ne pouvait ignorer, on devait juste l’accepter et se battre pour survivre, pour ne pas faire partie de leur menus ou le remettre à plus tard. J’ai eu de la chance pour le moment, j’ai vécu quatre années de suite et sans une seule blessure, mon ouïe m’avait bien sauvé jusqu’ici et mes bois m’avaient bien servis aussi. Je me trouvais d’un côté du lac et celui-ci était assez grand, je ne prêtais attention qu’à ce qui était derrière moi et sur les côtés car c’était de là que viendrait le danger pour moi mais devant moi, si un carnivore apparaissait, il devrait traverser l’eau ou faire le tour ce qui me donnerait largement le temps de fuir. Je n’avais guère le temps de m’occuper à surveiller les 360° autour de moi, alors je ne m’occupais que de 180° derrière moi en surveillant de mon regard le reste bien sagement.

On était bientôt à ce moment où je pourrais tester ma force avec mes compères, et qui sait, peut être arriverais-je à prendre cette place de maître que j’ai tant voulu avoir et que tout mâle rêve d’avoir. Une place unique qu’on doit défendre chaque jour mais dont le plaisir est le plus intense. J’en devenais impatient à force d’y penser mais je ne devais pas me précipiter trop vite, on y était pas encore et tout pouvait arriver Mon attention devait être doublé pour arriver jusqu’à ce moment. Je finissais de boire cet eau et quand j’eus fini, je relevais ma tête en observant sagement autour de moi, mon ouïe ne me prévenait de rien, et aucune odeur ne vint titiller mon odorat. Je décidais dons d’aller m’allonger à l’ombre d’un rocher, mon dos adossait à celui-ci me permettant de ne pas être pris par surprise et que je ne doive ainsi que surveiller devant moi sans craindre d’être attaqué par derrière. Tout doit être calculé pour un herbivore comme moi, c’était là-dessus que se jouait ma survie.

Amaterasu ne venait pas souvent au lac, du fait que si elle y tombe, elle perd tous ses pouvoirs et devient vulnérable. Elle y venait que lorsqu'elle avait soif. Aujourd'hui, elle allait assouvir sa soif. Et pourquoi pas sa faim au passage. En chemin vers le lac, elle trouva un trou, un trou de terrier. Sûrement des lapins, un repas de choix. Plongeant sa tête à l'intérieur, sa truffe se mit à gigoter dans tous les sens afin de renifler une odeur pour trouver son repas. Au moment où elle fouinait dans ce terrier, le lapin y habitant en sortit, mais de l'autre côté. Les oreilles de la louve blanche se redressèrent et le petit rongeur se sentit tout à coup pris pour cible. N'attendant que son prédateur, il se mit en position de course tandis qu'Ama' essayait de sortir sa caboche du trou. Les pattes posées vers l'avant, elle tirait vers l'arrière, sans succès. Au bout de plusieurs essais, sa tête sortit du trou et la boule de poils tomba sur son derrière. Le lapin essayait de se faire tout petit en vue d'échapper à la louve mais celle-ci ne le rata pas et se léchait les babines à l'idée de déguster son repas à longues oreilles. Et tentant de lui sauter sur le poil, le rongeur partit à tout allure. Amaterasu était à ses talons, il n'avait aucune chance, enfin dit comme ça. On pouvait entendre les appels au secours du petit animal qui courrait désespérément. - A l'aide ! Je vais me faire dévoré ! Je vous en supplie aidez-moi !!! Il cria de toutes ses forces mais sa petite voix était à peine audible. - N'use pas ta petite voix, personne ne viendra t'aider ! Ama' était peut être un peut trop sûre d'elle en disant cela. Il y a plusieurs sortes d'animaux non loin du lac. Et des assez courageux sont prêts à aider un pauvre petit lapin sans défense. A force de courir, nos deux athlètes finirent par arrivée vers le lac. Le rongeur, apercevant un gros rocher fila à toue vitesse se cacher derrière. Mais il y avait déjà un quelqu'un derrière ce rocher. La louve blanche, elle, sauta au dessus du rocher. Elle atterrit sur ses pattes puis d'un petit bond, fit un demi-tour pour se retrouver face au lapin mais aussi du grand cerf. N'espérant pas voir un tel animal ici, elle fut très surprise, tellement qu'elle n'en bougea plus.

Encore surprise de voir un tel animal, Amaterasu ne dit rien. Le lapin réussit à s'échapper, en fait, elle ne faisait plus attention à lui. Non seulement, il était de taille imposante mais ses bois l'étaient également, bien de quoi faire fuir les prédateurs ou en tout cas, les blesser assez gravement ; recevoir un coup de ses deux grandes massues devaient en laisser plus d'un au sol. Ama' ne tenait pas trop à finir dans cet état et préféra créer un petit mensonge, histoire d'essayer de sauver sa peau. - Nan ce n'est pas ce que tu crois, ce lapin, je le connais c'est un ami à moi et euh..on jouait seulement à se courir après.. Elle avait cette peur de se faire démasquer et de mettre plus en colère que l'était son adversaire. La louve était dans un position presque de soumission, assise de telle sorte qu'on aurait dit la lettre "C", les oreilles baissées et un sourire narquois. Ses yeux montraient l’innocence et la peur mais derrière se cachait un carnivore. Elle espérait la tranquillité du cervidé mais son regard ne disait que le contraire. Le chasseur se retrouve soudainement comme une proie. Et, voyant que le cerf ne la ferait sûrement pas repartir comme ça, elle changea de caractère pour devenir agressive. - Puisque c'est ça vient te battre, Bambi ! La boule de poils avait soudainement prit le poil de la bête, se tenant dans une position de combat ; tous crocs et griffes dehors et le poil hérissé. En même temps, elle essayait de faire peur au cerf mais ne croyait pas vraiment que ceci allait être impressionner. Elle était prête à lui sauter dessus et à se battre courageusement contre un animal plus gros qu'elle.

Le grand cerf recula et dit à Ama' qu'il ne voulait pas abîmer ses bois. Quel culot de dire ça avec autant de tact, comme si un petit combat contre un carnivore aller abîmé de si forts bois. Mais pour ne pas s'attirer d'ennuis, la louve arrêta de se montrer agressive et s'assit sur son derrière. Elle avait quand même une folle envie de lui sauter sur le poil. Et si on connait le langage des loups, un cerf peut être pas, Amaterasu remuait la queue, signifiant qu'elle veut jouer ou est contente. - Ça m'arrange que tu veuilles pas te battre ! Puis elle sa releva et commença à se diriger vers le cervidé. - Mais que tu veuilles pas t'amuser, là je suis pas d'accord ! Elle sauta ensuite sur les bois du cerf, les deux pattes avant sur le bois de de gauche et les pattes arrières sur le bois droit, en presque parfait équilibre. Pour ne pas faire ronchonner l'herbivore, elle avait soigneusement rangé ses griffes afin de ne pas griffer et laisser des marques sur ses beaux bois. Sur le coup, elle était retombée dans son enfance, à sauter sur des choses pas très stable comme un autre animal, parfois en s'attirant des ennuis ou juste en s'écrasant le museau contre le sol, ça dépendait. Maintenant qu'elle était sur le grand animal, elle ne voulait pas en redescendre, quelque soit la réaction du cerf.

Le cerf, qui n'était pas content qu'elle soit sur ses bois, tenta de la faire descendre, mais Amaterasu, elle, n'était pas d'accord. Il secoua sa tête, pas loin du sol, mais Ama' ne voyait pas à qu'elle hauteur elle était. Alors s'agrippant doucement, sans utiliser ses griffes, sur ses bois et posant une patte sur son nez pour ne pas tomber. -Nan, je veux pas descendre, s'il te plaît Monsieur le Cerf, dit-elle en essayant de remonter dessus. Regardes, mes griffes, je ne les sors pas, et je te promets de ne pas les sortir, foi de louve ! Elle souriait, plus une grimace qu'un sourire, mais elle ne voulait pas se retrouver avec les pointes de ses gros bois dans son derrière. Mais en regardant profondément dans ses yeux, elle vit l'envie qu'il avait de ne pas abîmer ses si beaux bois. Alors, elle regarda derrière son épaule, posa une patte sur le sol, une sur le nez de l'herbivore et après, se laissa rouler comme un ballon en arrière. Elle finit pas se retrouver sur son postérieur. Elle baissa la tête et les oreilles puis dit d'une voix basse : -Excuse moi, Cerf... Je comprends que tu veuilles les garder beaux et lisses. Elle se leva puis se dirigea vers le lac, afin d'assouvir sa soif. Elle ne dit plus un mot et retrouva un comportement plus sérieux. Elle avait déjà entraperçu des cerfs une fois, ils s'affrontaient avec force et bravoure, et Ama' les regardaient, admirative. Mais elle ne peut pas comprendre totalement le grand cerf puisqu'elle n'en ai pas un. Mais, étant très lier à la nature, elle s'y connait un peu.

Pendant qu'elle était partie boire, le Cerf lui expliqua la raison de pourquoi il voulait garder ses bois beaux et lisses. - Je ne voulais pas te vexer, petite louve. Mes bois me sont sacrés la veille de notre rassemblement générale pour cette période. Bientôt les Cerfs se battront pour pouvoir porter le titre tant voulu et convoité de « Maître de Place »et ainsi avoir la harde de biche rien qu’à lui. Depuis mon enfance, je ne rêve que d’avoir la possibilité de me faire un nom. Je compte bien mettre en valeur mes bois unique pour ce moment où je suis enfin prêt à me battre et me faire une place. Je veux qu’ils soient lisses et beaux pour épater la galerie et que sans un combat, j’acquiers ce titre que j’ai toujours voulu. Si les autres Cerfs voient mes bois griffés ou abîmés, ils me testeront comme tous et de ces combats peut amener la mort alors que mon but n’est pas de tuer, alors si je peux éviter, je le fais. Ama', même si elle avait plutôt un esprit enfantin et pas très sérieux par moment, avait tout à fait compris. Après avoir bu une dizaine de gorgée d'eau, elle revint vers le Cerf. Elle connaissait le mode de vie de plusieurs animaux, et maintenant celles du Cerf, mais elle ne connait qu'à peine la sienne, n'ayant jamais vécu en meute, c'est normal. -Moi, je n'ai jamais vécu dans une meute comme tous les loups. Mais je connais le fonctionnement. Comparés à vous, les Cerfs, les loups vivent toujours avec leurs louves. Mais comme tous familles d'animaux vivants en groupe il y a une hiérarchie. Comme je ne suis dans aucune meute, je n'ai pas de rang ou de titre. Sur sa dernière phrase, le ventre d'Amaterasu se mit à faire un grondement effroyable telle un monstre tellement elle avait faim. Se sentant un peu gênée elle baissa les oreilles. -Désolée, c'est mon ventre qui réclame sa part, mais...il n'y a rien que toi à manger ici..

Le cerf avait bien entendu son ventre, il grognait tellement fort en même temps. En plus, de voir une proie devant elle ne faisait qu’aggraver le cas. Elle pensait peut être le manger, mais s'attaquer à un si gros animal n'est pas chose facile. Pendant qu'elle pensait à ça, elle le regardait avec un regard de chasseur prêt à attaquer, les oreilles tirées vers l'arrière tout en se léchant les babines. Son instinct de prédateur reprenait soudainement le dessus. Puis, le cervidé dit ensuite : - Désolé d’avoir du couper ton dîner mais, je ne suis pas du genre à laisser un animal se faire tuer sous mes yeux même si les autres l’auraient fait en se disant – c’est mieux que ce soit lui que moi – il faudra que tu patientes jusqu’à plus tard. Tu trouveras sûrement de quoi te mettre sous la dent d’ici là. Cela avait réveillée la louve qui était plongée dans ses pensées. Ses yeux redevinrent doux et sa langue, à sa place dans sa gueule. Elle le regardait les oreilles dressées, attentive. Elle jeta un rapide coup d'oeil autour d'elle, pour le moment, il n'y avait rien que de l'herbe et ... de l'herbe. La carnivore n'allait quand même pas passée pour une végétarienne, surtout devant un herbivore en mâchant cette herbe. Il ajouta ensuite : – Dit, à propos du fait que tu sois solitaire, il y a une raison pour que tu le sois ? Tu m’as dit que, normalement, vous êtes en groupe, j’ai du mal à comprendre pourquoi, toi, tu es seule. Un herbivore qui s'occupe de la vie de son ennemi, le carnivore, c'est rare et étonnant. Ama' en été étonnée et le regarda avant de baisser la tête et de répondre : - Et bien, j'ai toujours vécu seule. Quand je suis née, il n'y avait pas d'autres loups, je ne suis même pas née comme les autres loups normaux. Mes seuls amis étaient les animaux de la forêt et un tout petit bonhomme aussi gros qu'un insecte, je me demande même si c'était pas un homme-insecte ou un truc du genre. Puis avec lui je suis partie à l'aventure donc je n'ai jamais pu connaître la vie en communauté.. dit-elle en lâchant un léger soupir. C'était bizarre pour un loup de n'avoir jamais, ô grand jamais, vécu en communauté. Les loups solitaires sont généralement des loups bannis de la meute, ceux qui enfreignent les règles ou qui partent du jour au lendemain. Pas Amaterasu.