les choses ce ressemblent tellements

Seule depuis très longtemps déja, je me trouvais ici sur ces terres noircis par l'obscurité. La nuit envahissait ces ruines avec l'aide d'une pluie d'etoiles argentées qui faisait aussi régner la fraicheur de l'ombre. Les pierres froides m'encerclées telles betes pretes à me bondir dessus. Je venais de plus en plus souvent dans cet endroit et j'ignore encore pourquoi...Peu etre parce que la solitude me soulage?

*Oui..c'est surement cela.*

Je marchais toujours dans l'ombre des roches emmelées noires et froides, semblable à un labyrinthe. La verdure avait envahis tout ceci. J'avais l'impression de me promené dans une vraie jungle. Mais les apparences sont trompeuse...J'ai meme failli y croire! Les endroits, ici et là, se ressemblés comme deux gouttes d'eaux! La folie me prit. Mais je gardais toute fois mon calme...Je rebroussais chemin quand, celui ci avait disparue derriere mes pas. La verdure l'avait recouvert...Sans prendre le temps de reflechir je commençais a courir! Sans m'arreter!Sans penser! Sans rien faire! Juste à m'affoler...Voila ce que j'avais redoué....

*Non...! Je ne peux pas être perdue!!*

Courir, courir, courir! C'etait ma seule chance de retrouver le bon chemin! Regardant derriere moi sans perdre l'allure, j'avais l'impressions que les feuilles et arbres se refermés apres mon passage. Et sur le coup! Une chose m'avait percuter. Ce qui me mis sur le coup à Terre...Sans me rendre compte que c'etait un loup, je ne le regardais meme pas dans les yeux, j'etait bien plus prise à me frotter la tete auquel j'avais eu le choque.

- Vous pourriez quand même faire attention où vous aller!!!!

Oméni marchait dans ses terres. Il y avait de la verdure et des ruines, ce qui était plutôt beau. Des ruines d'un temple, d'après les restes de constructions. Là s'arrêtait le savoir d'Oméni. Petit renard timide, il avait voulu être seul, tranquille, sans personne pour lui parler. Il marchait, sans but précis. Il y avait de l'eau puisque les plantes poussaient en abondance, et aussi des proies car il avait vu un squelette de lapin. Bref de quoi tenir quelque jours si il était vraiment perdu. Dans le pire des cas, il pouvait attendre qu'un loup plus expérimenté. Mais cela lui couterait sûrement, car le loup se moquerait de lui. A l'avenir, il serait plus prudent et verrait plus loin que son museau. Car il avait trahit la réputation des renards. Enfin, personne n'était là pour s'en rendre compte.

Il entendit un bruit de course affolée. C'était peut-être un autre Oméni qui s'était perdu dans les ruines. Oméni ne s'y intéressa pas : même à deux, ils n'auraient pas plus de chances de trouver la sortie, et là franchement le renard voulait de la solitude. Il avait un peu soif, et la faim suivrait à coup sûr. Il se mit à trottiner en direction de la forêt. Il s'arrêta, se mit en altitude : sur une pierre, et ce n'était pas ce qui manquait, des pierres ! Il écouta. L'Oméni perdu n'était plus dans son champ de vue. Il l'entendait encore, mais assez loin. Le léger bruit d'une douce rivière... gauche. Il bondit et courra dans la direction gauche, mais la rivière était loin. Soudain.... le choc. Il ne s'était pas méfié du bruit et maintenant il avait mal. Il souffrait surtout au derrière et à la tête. Au derrière, parce qu'il était tombé dessus. A la tête, parce que c'était là qu'avait cogné la tête de l'autre.

- Vous pourriez quand même faire attention où vous allez!!!!
-Hé ! t'es aussi coupable que moi !

Oméni n'aimait pas trop l'Okami. Elle était certes belle, mais voulait lui donner un faux espoir. Raté ! Oméni n'était pas dupe ! Elle avait relever le menton, optant pour un style qui horripilait le renard au plus haut point. Il la trouvait trop prétentieuse. Elle passa derrière lui et il se leva. Elle avait, pendant un instant, été très proche de lui et il avait faillit tomber à la renverse. Il n'aimait pas qu'on s'approchât trop de lui. Elle lui tourna le dos pendant un infime instant et il lui tira la langue.

Soudain, elle s'arrêta derrière lui, menton relevé. La parfaite petite prétentieuse. Il grogna puis eut une idée. Il mit sa tête entre ses deux pattes avant, et leva la patte arrière droite, se grattant. Là, c'était bien, bien dans l'axe. Il envoya sa patte dans le flanc de la louve bleue pour la faire tomber. Cette dernière attérit dans une flaque de boue, ce qui rendit Oméni carrément hilare. il agit ensuite avec rapidité et grimpa sur la première branche d'un arbre. Il ricanait toujours, ravi de son tour, car la louve avait penser le blessé en voulant lui faire croire qu'elle allait s'excuser.

"Oh douce louve, acceptez donc mon présent : je vous donne une qualité dont vous n'avez pas fait preuve : l'humilité. Que cette petite leçon vous soit désormais utile : à trompeur, trompeur et demi !"

Le temps passait inexorablement. Oméni patientait dans l'arbre, bien perché. Elle avait gratté l'écorce, et maintenant attendait, pleine boue. Oméni n'avait pas faim, pas froid, pas soif, par contre il avait une autre envie de plus en plus pressante et que quelqu'un soit là pour le voir le mettait mal à l'aise. Pour s'occuper, il fredonnait une petite berceuse ou repensait à tout les tours qu'avait joué son ancêtre dans "Le roman de Renart". Bon, cela c'était assez mal finit, mais Renart avait été très débrouillard. Et Oméni se devait de faire comme son illustre ancêtre. Il grimpa un peu, pour se cacher dans les feuillage, mais il vit un écureuil qui dormait et le goupil n'eut pas le coeur à réveiller la pauvre bête. Il redescendit donc et se rentenit. Cela ne pouvait pas durer bien longtemps mais la louve finirait bien par s'endormir, alors que le renard restait vif. Il vit des branches qui s'étendaient loin. Il pouvait s'enfuir, mais rester ne pourrait qu'aprofondir la leçon déjà donnée.

Or, la louve semblait somnoler et le goupil jugea le moment venu. Prenant garde à ce qu'elle ne le voit pas, il lse mit sur une branche plus basse et leva la patte. puis il remonta. La faim se faisait un peu resentir, la soif aussi. Pour la soif, pas de problème : il restait un tout petit peu de neige que le renard prit. Il attrapa ensuite un oiseau. Avec la chaire, il n'avait plus faim. Avec le sang, il n'avait plus soif. Et il s'était montré assez débrouillard, ce qui lui plut énormément. Oméni alla chercher de la mousse, en fit un petit nid et se cala du mieux qu'il put. C'était assez confortable, et parfait pour piquer un petit somme. la nuit tombait doucement.

"Eh bien, louve, je pensais que tu ne resterait pas. Mais je vois que tu est patiente. Or je le suis aussi, et si je ne puis dire qui craquera en premier, j'ai moi une bonne motivation : celle d'être sur de se faire taper si je descends. Tu n'est donc pas très maligne : ne connaît-tu pas les ruses des renards ?"

Oméni s'amusait de plus en plus. Les répliques de la louve étaient minables ! Il éclata de rire. L'autre avait faim, elle disait ne pas avoir peur de la mort. Or Oméni savait que personne n'as pas peur de la mort, mais chacun a une façon différente de l'apréhender. Il mit sa tête bien au chaud et sentit le sommeil l'envahir. Pendant une heure, il dormit en silence, sans bouger, comme à son habitude. Puis il se réveilla. Il avait encore sommeil mais ne pas être dans sa tanière, ou il se savait en sécurité, l'oblugeait à se réveiller de temps en temps. Il se rendormit, rassuré. La louve bleue était toujours en bas.

Il se réveilla à l'aurore : avant, il était prit par un doux rêve avec une renarde et des renardeaux. Son rêve. Il y pensait souvent, et aurait aimé avoir quelqu'un a aimer. Il vit que la louve était toujours là, et sans doute n'avait-elle pas fermé l'oeuil de la nuit. Il baîlla, s'étira et monta de branches en branches chercher son petit déjeuner : les oeufs de l'oiseau mangé hier. Il descendi avec le nid et se mit à sa place habituel, croquant les oeufs avec bonheur. Puis il alla dans un endroit très feuillu et pu boire à son aise avec la rosée. Le goupil put même se laver ! Il revint après et hélla la louve :

"Peut-être sommes-nous inutiles, mais au moins nous avons des ressources !"

Il aimait bien parler avec la louve, même si celle-ci le détestait purement et simplement. Il prit les os de l'oiseau d'hier, les grignota et enveloppa un petit bout d'os d'une feuille. Il se mit à jouer aus osselets, parfaitement détendu, et n'aurais-ce été que les feuilles autour de lui, il se serait crut dans sa chaude tanière. Son pelage le préservait du froid, et il y avait un creux dans l'arbre ou siégait son repas, une chouette. Son avenir n'était pas morose, il avait de quoi tenir.

Oméni regarda soudain la louve qui avais décider d'abandonner. Lui serait bien rester encore un peu, mais elle semblait avoir faim. Elle se précipita soudain sur l'arbre. Oméni crut que c'était pour le ronger, petit à petit, forcer le goupil à descendre. Mais elle semblait faire cela pour ne plus avoir faim. Soudain, la louve bleue tomba dans les pommes. Le renard, qui s'attendait à cette réaction, bondit hors de l'arbre et prit le corps, assez léger pour lui. Il l'emmena avec lui. Le goupil la déposa sur la rive d'une douce rivière à l'eau claire et pure. Après s'être assuré que le corps pantelant ne risquait rien, il partit chasser. Très vite il revint avec un gros lièvre bien dodu. Il le déposa près de la louve, qui était sous l'ombre. Il prit ensuite de l'eau et lava la louve. Pendant tout ce temps, elle ne s'était pas réveillée.

Oméni ne s'inquiétait guère : il prit une feuille, y mit de l'eau et fit boire la louve. Puis il se mit sur une pierre, au soleil, et attendit patiemment. Ce ne fut pas très long : la louve se réveilla enfin, propre, de la chaire fraîche tout près et soif étanchée. Il ne pipa mot pendant un instant, puis, quand elle le vit, il lui lança :

"Dent pour dent, oeuil pour oeuil : ce fut dit par un loup, il y a de cela près de deux milles ans. Les loups n'ont ils pas évolués depuis ? apprenez, dame, apprenez, et retenez bien cette leçon : il ne suffit pas d'être fort ou patient. Il faut avoir aussi un peu d'intelligence."

Oméni ouvrit des grands yeux et s'approcha de la louve, abasourdit. Elle avait dit des choses tout a fait incroyables, même si c'était vrai qu'elle n'était rien. Le goupil non plus d'ailleurs. Ils n'étaient que poussière dans l'univers. Rien et pourtant tout. L'avenir de générations prochaines dépendait de la génération vivante, et cela depuis des siècles. La vie reprenait tout doucement après l'hiver, et un jour Oméni moureras mais ses petits brilleront.L'avenir dépends du passé.

"tu voulais mourir ? Je suis déçu ! C'est vrai que nous ne sommes rien, pourtant tout dépends de nous ! Tu me croyais capable de te regarder mourir sans ciller ? Ne pousse plus ton corps à de tels extrémités et réfléchit avant d'agir."

Je désigna le gros lapin derrière la louve.

"Tu n'as pas faim ? Je l'ai chassé juste pour toi !"

Il alla près de la rivière et but quelques gorgés d'eau, puis le goupil plongea et fit sa toilette plus approfondie. Il choisit un endroit ou il y avait un peu de courant et se mit à buller. Qu'y avait-il à faire d'autre ? Goupil ne s'ennuyait pas loin de là, mais bon... la louve ne lui parlait pas...

Oméni lui décocha un clin d'oeuil malin et remonta sur la berge. Il se mit sur la pierre d'avant et laissa le soleil le sécher. Il se sentait plein et heureux. Un simple regard lui apprit que ce n'était pas le cas de la louve bleue. Elle semblait torturée, indécise. Il s'approcha et lui souffla :

"Le passé est base du futur. Les erreurs du passé sont faites pour ne pas être reproduite dans le futur. Chacun à sa place. Trouve la tienne !"

Oméni était un peu... special ! il était malin ou phylosophe ? Les deux, mon général ! Et il avait trouvé sa place. Non. Il était heureux ainsi, mais le présent ne le comblais pas encore assez. Il savait que jamais il ne passerais sa vie ainsi, renard roux timide et solitaire. Il alla se rassoir à la pierre et joua avec un papillon, tout en fredonnant. L'autre semblait en pleine réflexion, alors Oméni ne bougea pas. Il attendait, tout simplement.

[désolé pour le poste...]

HS : fini ? déjà ?

[ ben j'sais pas XD plus trop d'idées, sinon je peux continuer sans probleme, c'est toit qui voit ^^ ]

[ba j'aimais bien, mai on en déjà hein.]