Une chose à trouver

Un renard roux marchait vers un lieu. Une école immense. Il avait froid, mal aux pattes, n'était ni combattant ni soigneur et c'était sa toute première quête. Son seul ami lui avait rit au nez en apprenant l'histoire de la quête. Arrogant, il avait dit que Oméni n'était pas assez fort, et puis de toute façon c'était des foutaises. Oméni, blessé, était parti en courant. Il marcha sans but précis, évitant les gens, tentant de se diriger grâce aux étoiles. Ce n'avait pas été très long, pourtant le roux ressassait sans cesse les phrases de son ancien ami et le doute s'insinuait méchamment en lui. Il fut donc soulagé de voir enfin l'école devant lui, et, dedans, ses 200 gils. Oméni ne savait pas quoi en faire : lui, tout ce qu'il voulait c'était l'aventure. Puis un coup de froit, un poing glacé à la poitrine. Il y avait déjà un autre ! Oh non, adieu aventure, adieu trésor ! L'autre serait sans doute meilleur que lui ! Il l'avait vu. Le petit renard timide s'avança.

"Heu... bonjour... vous... c'est votre première quête ? Enfin... je veux... je veux dire... vous êtes doué ?"

Il bafouillait, il s'embrouillait, il ne savait plus trop quoi dire ni quoi faire. Ses propos lui éclatèrent en mémoire et il ouvrit la gueule.

"J... je veux pas dire par là que je pense que vous êtes nul, hein, pas du tout ! Oh non "

Bon, le petit renard savait pourquoi elle était ici au moins. Il aimait bien le paysage. L'autre, elle, semblait pourtant ne pas l'aprécier. C'est vrai qu'il fichait un peu la chaire de poule, mais Oméni était sale et la boue arrêtait un peu le froid. Il se demanda ce que pensais la jeune louve. Il la détailla rapidement : bleue et blanche, très claire, elle se découpait nettement dans le noir embiant. Oméni était venu pour quoi déjà ? L'aventure ou la bourse ? Réflexion faite, pour les deux. L'aventure était bien plus agréable avec un prix !

"Moi ? Pour la bourse. J'ai jamais vu de Gils. Mon père s'apellait Jean."

Il avait tenté une pauvre tentative d'humour pour dissimuler sa gêne d'être avec quelqu'un, surtout que lui était assez sale. Il avait bien envie de se laver, mais il y avait peut-être des êtres à éviter dans la grande bâtisse et il masquait son odeur avec le boue sèche. Oméni se rendit compte qu'il ne s'était pas présenté : manque de politesse. Et il ne savait pas non plus le nom de la louve bleue. Il se tourna vers elle et fit une courbette. Le petit renard faillit bien finir nez à terre, mais il réussi à conserver assez d'équilibre pour se relever sans tomber.

"Je suis Oméni"

La louve n'avait pas comprit sa tentative d'humour. Elle n'était donc pas très ouverte. En plus, elle croyait que le renard était faible et geignard, ce qui lui plut très moyennement. Il entra à son tour et vit que la louve était déjà partie sans l'attendre. Tant mieux ! Il s'avança et arriva vite à une intesection. Il ne fit ni une, ni deux et prit la direction tout droit. Il arriva vite à un panneau. Yoko était là, à regarder ce panneau. Le goupil vint se placer à son flanc et lut à haute voix :

"énigme numéro 1 : Je suis l'heureux père de huits enfants qui tournent autour de moi pour fêter ma troisième fille, la seule qui eut des enfants et ne fut point stérile. Qui suis-je ?"

Le goupil sourit, et, sans fanfaronnade, dit :

"Facile ! Le père et le soleil, ses enfants sont les planètes et la troisième et la terre, car c'est la seule à ne pas être vide !"

Le mur coulissa et je m'engagea dans le couloir qui s'étendait en murmurant un "bonne chance" à la louve. Nouvelle intersection, de nouveau il alla tout droit mais ne trouva pas d'énigmes sur sa route et continua tout doit. Il se demandait ou allait ce couloir et si Yoko allait plus vite que lui.

Oméni se perdait un peu. Il ne voyait plus trop ou il allait et donnait des petits coups de pattes dans le vide pour ne pas rater un tournant. il entendit soudain les pas d'une louve et se mit à trottiner. Il ne pouvait se mettre flanc contre flanc avec Yoko car le couloir était trop étroit tout d'un coup. Le renard n'était pas claustrophobe mais c'était assez désagréable. En plus, la queue de la louve bleue lui chatouillait le menton et une partie du torse.

"Euh... Yoko, seserait bien si tu pouvais arrêter de balancer ta queue ! T'as un moyen d'allumer la lumière ?"

Il voulait juste apprendre un moyen, pas la coller. Une fois apprit (ou pas ?) il s'en irait vers d'autres couloirs. Rôdeur, il tentait d'y voir, mais il abandonna vite. Une idée lui traversa le cerbeau, mais il ne tenta pas de l'attraper et la laissa mûrir dans son coin. Elle revint vite, toute prête, et il hurla de joie ! Si fort que Yoko sursauta.

"J'ai la solution, Yoko, on vas faire les aveugles ! A plus !"

Il se torna comme il put et sortit du couloir étroit. Puis il ferma les yeux et attendit. Au bout d'un court moment, il sentit et entendit tout, il savait ou aller et les couloirs étaient pour lui illuminés comme en plein jour. Il marchait, allant à gauche, à droite, en avant, guidé par l'odeur très lointaines de la bourse, qui pour lui se situait tout en bas dans les cachots.

Oméni faisait confiance à son flair. Il arriva à une intersection. La curiosité l'emporta sur la droite et il y alla. Il y avait une grande salle avec un panneau écrit dessus : "tu es proche". Il retira un drap blanc et découvrit à sa plus grande horreur des sangsues. Il hurla avec une telle force que Yoko n'avait pu que l'entendre. Mais les sangsues ne venaient pas, et la curiosité l'emporta sur l'horreur que lui inspirait ces petits vampires affreux. Il ferma les yeux et plongea la patte.

*je suis malade*

Il tatonna et découvrit un objet. Il le prit après s'être assuré qu'il n'y avait rien d'autre. En retirant la patte, il détacha soigneusement les sangsues avant de les écrabouiller par terre et observa sa trouvaille. Une clé en or. Il la prit, la glissa dans une bourse qu'il avait prit au cas ou, pour transporter des choses. Puis il revint sur ses pas et prit le couloir de gauche. A sa grande surprise, il y trouva Yoko.

"Salut ! comment vas ton aventure ? Moi je me suis fait bouffer par des sangsues pour récupérer une clé !"

[hauteurs, pas auteurs ! XD]

Je regarda la louve et réfléchit un instant. Après tout, mon flair n'était pas exeptionnel et il y avait sûrement des sorts dessus. Je m'assis pour réfléchir encore plus. Ce tableau... le voile blanc... la lune.... soudain, ce dut un flash.

"Vite ! montre moi ce tableau !"

En courant, je la suivie et au bout d'une folle galopade je bondit dans la piece. La lune se refletait bien dans le tableau. Je donna un grand coup de patte et le tableau se mit à tourner, tourner, tourner, jusqu'à ce qu'une image apparaisse : celle de deux loups devant une porte. Puis le tableau s'arrêta doucement de tourner. Yoko m'attendais sûrement. Je la rejoignit.

"Deux loups pour une porte ? hum... peut-être deux clés ! si tu avais un truc hyper important et un esprit très tortueux, tu le mettrais là ou on n'y pense pas ! Les cachots ou les donjons, on y pense... hum..."

Je regardait par la fenêtre la lune tout en réflechissant beaucoup. Je n'arrivais pas à trouver, c'était horripilant.

"Et en plus, je suis sûr que c'est sous notre nez !"

La louve, elle aussi, réfléchissais, mais nous n'arivions pas à trouver la solution. Les 200 gils me paraissaient très loin, cependant il ne fallait pas désespérer. Je regarda la lune. Elle me renvoya sons aura. Tout était illuminé, la nuit était resplendissante et le soleil lui-même n'aurais pas faut mieux. La lune et le soleil co-opèraient toujours, et quand l'un était à une face de la planète, l'autre était à la deuxième face. Lune et soleil... deux faces...

Soudain ce fut aussi clair que de l'eau de roche. Je bondit, prit par la patte Yoko et l'entraîna. Au bout d'une longue cavalcade agrémentée par beaucoup d'intersections, nous arrivions dans une salle, en tout points identiques à celle de la lune, à ceci près que ce n'était pas la lune qui brillait mais le soleil ! En pleine nuit ! J'avais donc vu juste ! Il y avait dans la piece un drap blanc et un écriteau : "Bravo". C'était tout et pourtant je me sentais puissament heureux : l'énigme était résolue, pourtant je n'était pas au bout de mes peines. J'en avais concience. J'enleva le drap blanc et le même tableau apparut. Je me tourna vers Yoko, et eut un joyeux sourire.

"ça te rappelle rien ?"

Oméni ne comprenait pas. il essayait de déchiffrer l'énigme tout en savourant le compliment. C'était le premier depuis... depuis vraiment très longtemps. Il s'assit dos au soleil et sortit la clé. Elle brillait toujours de milles feux. Les blessures engendrées par les sangsues s'étaient mystérieusement refermées, sans plus laisser de trace. L'énigme n'était pas trop dure cette fois, Oméni réussit sans trop savoir comment :

"J'ai la clé d'or, mais il faut une clé d'argile, et moi aussi je suis un canidé !"

Le goupil chercha encore ou pouvais se trouver la clé d'argile. Il eut beau chercher, rien à faire. Le mieux serait encore de retorner sur ses pas et de montrer la salle des sangsues à Yoko, ce pourrait être très utile pour trouver une solution. Il exposa brièvement cette idée à la louve bleue puis marcha. Très vite, ils arrivèrent à la salle au sangsues, qui n'était pas si loin. Rien n'avait changé, ormi un détail qui n'en était pas un...

'Des serpents ?"

Des serpents grouillaient dans le bac de tout-à-l'heure. Oméni avait horreur des sangsues... ce pouvait-il que Yoko avait horreur des serpents ? La clé d'argile... ce pourrait-il qu'elle soit au fond, attendant la patte de la louve bleue ? Le goupil s'avança, mais un mur invisible se dressait devant lui et il devait s'arrêter à dix mètres du bac. D'un coup de tête Oméni désigna le bac en un regard éloquent. Mais Yoko n'aimait pas cela, ça se voyait.

Oméni regarda le serpent et hocha la tête, avec dégoût pour le serpent. Yoko devrait y passer une fois pour toutes ! Peut-être que la porte apparaîtrait quand ils auraient les deux clés, celle en or et celle en argile ! Il appuya ses deux pattes avant sur le mur invisible et décreta :

"Si t'essaye pas tu sauras jamais !"

Il l'encouragait des yeux et enfin, après une longue hésitation, Yoko plongea la patte, prit le serpent (qui crachait et se débatait vivement) et l'ouvrit d'un coup de griffe. L'odeur était attroce, le vue vaut mieux pas en parler sinon cela soulèverait tes boyaux, cher lecteur, et Oméni ferma les yeux un instant. Quand il les rouvrit, Yoko tebait une clé en argile et était juste à côté d'Oméni. Le goupil eut un grand sourire et exiba sa clé en or. Les deux clés s'illuminèrent un instant, leur lumière ne fut plus qu'une seule et de cette lumière naquit une porte à deux serrures : une en or et une en bronze. Le goupil glissa la clé en or et la tourna. Il ne restait plus que la clé en bronze.

"On y arrive Yoko !"

Oméni était heureux de voir tout ses efforts, à lui et à Yoko, récompensés mais il était aussi mélancolique. Cette aventure, sa toute première, avait été tout bonnement géniale, mais il n'avait pas envie de quitter la louve. Il avait déjà glissé sa clé en or, et son amie fit de même. La porte s'ouvrit en une intense lumière et les deux canidés entrèrent. A présent il faisait bon et chaud, soleil et lune étaient côtes à côtes et un grand pilier dévoilait... une bourse !

"Elle est là ! La voilà !"

Oméni s'approcha, caressa le tissu de qualité, et Yoko était juste en face de lui. Il s'arracha à la contemplation du trésor qu'ils avaient tout deux convoités et réfléchit à la manière la plus équitable de partager les 200 gils. Que chacun en prennent une moitié d'accord, mais qui prendrais la bourse avec ? Car le tissu était de lin, très cher et tout à fait splendide. Un tissu qui était aussi très rare !

"On fait une moitié pour chacun ? Prends la bourse, moi j'en ai déjà une !"

Il désigna sa bourse, qui, elle, était de coton grossièrement effilé et cousu. Elle n'était plus blanche, elle était noire d'avoir souffert des annés entières. Oméni l'avait trouvé au détour d'un chemin. Il l'avait à peu près racomodé avec des longues herbes trouvées, elles, dans la savane des terres Raions, mais c'était mieux que rien, et puis pour stupide ou incroyable que ce soit, il s'y était attaché, lui accordant une valeur sentimentale.

Oméni glissa ses 100 gils dans sa bourse. Soudain la louve parlaet ce qu'elle dit fit un peu rougir le canidé. Il avait, d'ailleurs, lui aussi, été victime de la curiosité. Il était amplement satisfait, car toute cette aventure avait été géniale et Yoko était sa nouvelle amie. Enfin une amie qui ne le laisserait pas tomber à la première occasion ! Il eut un petit rire joyeux, et tout lui sembla plus beau. C'était finit, sa première quête était finie, pourtant il en garderais toujours un souvenir ému. Yoko se joignit à son rire et il se demanda ce qu'allait à présent faire la louve. Lui, il planquerait les 100 gils et retournerait dès que possible à l'aventure. Peut être leurs chemins se croiseront-ils à nouveau ? Ce jour là sera jour de fête !

"oh, tu as aussi fais beaucoup ! C'est la fin... tu vas aller ou ?"

Il était curieux, et ses paroles auraient pu blesser la louve bleue, mais il n'y avait pas pensé et n'y pensais toujours pas. Yoko était une bonne amie, il savait que tout goupil débrouilard qu'il soit, il pouvait se confier à elle et lui dire tout ses secrets. Enfin, il ne fallait pas pousser quand même ! Oméni pouvait lui dire certaines choses, mais pour d'autres ils ne se connaissaient pas asser... il reprit la parole peu après les autres paroles dites peu avant.

"Moi, je vais me laver avant tout !"

Oméni rit avec la louve. Ils avaient partagés perplexité, humour et joie le temps d'une nuit. Ils partaient mais jamais n'oublieraient. Oméni, sans rien dire, lui donna un petit coup de tête qui valait tout les discours d'adieu du monde et prtit d'un côté, vers une rivière. Il se retourna quand il fut loin et vit la louve à l'opposé. Ils ne se reverraient pas tout de suite, tout deux en avaient conscience. Leurs regards se croisèrent une dernière fois puis tout deux se détournèrent.

Alors qu'il était midi, Oméni nageait dans une rivière. Il se demandait ce que faisait Yoko en ce moment et si elle pensais à lui. Cette aventure l'avait laissé bouleversé et plus mûre, bien plus qu'il n'aurait voulu le montrer. Il repensa à tout dans les détails. Il remonta sur la brge et le soleil l'illumina, jouant avec ses courbes, glissant sur son pelage roux et blanc. Mais les yeux verts ne voyaient pas. Une larme naquit. Une seule.

([FIN] J'ai n'est rien d'autre à dire XD Sauf que je me suis grave eclater!! On a fait une sacrer equipe las dedans )