Je ne suis pas seule...[PV Omeni]

Oméni divaguait dans la forêt quand une légère pluie se mit à tomber. Il s'ébroua et partit au galop. Son pelage roux fut soudain très mouillé, mais c'était une clairière et l'orée du bois lui semblait très lointaine. Il y arriva cependant, trempé jusqu'aux os et de fort méchante humeur. Il s'ébroua et se frotta contre un tronc d'un arbre. Le résultat fut qu'il était sec mais très ébouriffé. Il sentit une odeur assez familière. Yoko ! Il partit à toute vitesse et freina de toutes ses forces. Yoko était là, tête dans sa direction, sourire aux lèvres. Tout les deux souriaient et Oméni se coucha juste en face de Yoko.

"Salut ! alors, tu te souviens de moi ?"

Il l'espérait beaucoup parce que lui était sûr de ne jamais oublier la louve bleue et blanche. Le goupil baya soudain sans rien contrôler et mit sa patte devant sa gueule. Il ne s'était pas rendu compte qu'il était très fatigué. Sûrement par ses récentes cavalcades et les entraînements qui avaient un peu modeler son corps.

Oméni regarda la louve qui était passé du stade de rêveuse au stade "très sérieux". Sur son visage était marqué haine et souffrance. Oméni ne savait ce qu'elle lui voulait, ce qu'elle voulait lui dire, mais il savait, oui, il savait que cela changerais leur relation sant trop pouvoir se l'expliquer. Cependant, Yoko lui était une amie chère, et il avait bien envie de savoir quel était ce si terrible secret ! Il dressa l'oreille et la curiosité pointa le bout de son museau, mais il l'expédia dehors à grands coups de pattes aux fesses. Penchant un peu la tête de coté, l'oreille droite tombante, il dit :

"Bien sûr ! Je ne le répèterais à personne ! Tu est une amie, alors tu peux me faire confiance !"

Il pensais réellement ce qu'il disait, et sa fatigue c'était miraculeusement envolée. Il se rendit soudain compte qu'il s'était bien ennuyer sans Yoko ! Pas d'aventures, pas de rencontres... heureusement qu'au détour d'un chemin, leur destin s'était croisé à nouveau. Eh oui ! Le destin fait parfois bien les choses ! mais c'est tout de même rare et le goupil avait apprit à ne compter d'autre que soi-même, ormi Yoko, bien sûr, quand elle était là. Il était couché, attentif et bien éveillé, avec dans les yeux ce sentiment d'être réellement vivant.

Les révélations faites par Yoko avait ébranlé le renard : Oméni n'avait pas eu une enfance très difficile, et Yoko si. Pourtant, quand il l'avait vu pour la première fois, elle ne lui pas semblé bien défférentes des autres. pourtant elle l'était. Vraiment. Mais Oméni était son ami, elle pouvait compter sur lui. Jamais il ne la lâcherait. Elle pleurais doucement, désespérée, et comme toujours face à se genre de situation, Oméni perdait pied et se sentit échiré à chaque sanglots. Combien de fois avait il pleuré à cause de sa timidité ? Parce qu'il était rejeté des autres, sous pretexte qu'il était un renard ? Il ne savait pas quoi faire : la pluie redoublait dintensité. Il posa juste une patte sur l'épaule de Yoko et plnta son regard dans le sien.

"Yoko... ne pleure pas... je ne pense pas que ton père mérite que tu sois mise dans un tel état par sa faute ! Si tu veux ta vangeance, sèche tes larmes ! Car chaque larme, chaque bonheur déchu à cause de lui, c'est un présent que tu lu fais, un présent que tu doit renier !"

Oméni savait à présent ce qu'il devait faire. réconforter son amie ! et si, pour cela, il devait faire des choses impensable, battre des géants, il le ferait ! Il l'aiderait, partout, sans faillir ! Car c'était sa première véritable amie et il s'y était attacher !

Oméni sourit avec réconfort et se recoucha (il s'était mit assis). La louve était à présent apaisée, et sa fatigue à lui revenait comme une massue. Il posa sa tête sur ses pattes et ferma les yeux. Yoko ne parlait plus, il ne l'entendait pas bouger mais sentait son hésitation et surtout sa déception de ne pas parler.

"C'est pas parce que j'ai les yeux fermés que j'écoute pas !"

C'était une réplique toute gentille, très douce. Il ne voulait pas la vexer, car c'était une amie fidèle et elle l'aiderait elle aussi, il en était vraiment sûr. Il eut soudain une idée, ouvrit les yeux et leva la tête. Il avait eu en mémoire soudain des blagues toutes simples mais assez drôles.

"Tu connais la blague du loup de la forêt ?"

Devant le silence de Yoko qu'il prenait comme une négation, il continua, déjà assez amusé :

"Moi non plus, j'était dans la savane !"

On devait comprendre bien sûr mais il savait que la louve bleue et blanche était ouverte. D'ailleurs le goupil roux riait un peu et elle s'était jointe à son rire. par les yeux, il lui demanda si elle connaissait des blagues, elle aussi, et il ne doutait pas de cela, car elle semblait avoir baucoup voyager.

Il était évident que la louve bleue souffrait encore, mais moins. Oméni ferait tout son possible pour lui rendre la vie plus belle. Il l'aimait bien, c'était une bonne amie, il se devait de l'aider. et puis personne ne sait tout, et les blagues c'est à entendre et à retenir, c'est très dur d'en inventer. Oméni ne savait pas le faire, et il n'avait pas envie de le faire : et si ses blagues étaient nulles ? Non, ce n'était pas un humoriste ou un de ces acteurs qui font de la farce et improvisent.

"C'est pas grave, toutes les conversations ne tournent pas autout de ça. Il y a des choses à apprendre soi-même, d'autres à apprendre des autres par le bouche à oreille."

Il aimait bien faire de la philosophie, mais c'était assez dur et pratiquement toutes ses répliques étaient tirées du fameux roman qu'il avait littéralement dévoré, et dont il cherchait toujours d'autres branches : "Le Roman de Renart", son illustre ancêtre. illustre... et très malin ! Oméni était sur la piste d'un de ces roman, mais il ne jugea pas intéressant de le dire à Yoko. Ce n'était rien face à la révélation sur son passé de la louve bleue.