La neige fige le temps... ( PV Shayle )

La jungle blanche, lieu mystique ou la neige est éternel...
Comment ce fait-il qu'ici, la neige ne font-elle jamais, peu importe la saison ?... Une question que je me posais bien des fois. En tout cas s'était un endroit ou j'aimais venir, je m'y sentais bien, cher moi en quelque sorte, j'étais ici dans mon élément. Surtout en hiver, la ou la neige s'intensifiait, recouvrant d'une couche encore plus épaisse le sol et les arbres. Tellement de blanc..., s'était a s'en rendre aveugle. Et puis ce silence... Un doux silence, bercé par un légé vent bien sec. Moi ce froid intense ne me touchait strictement pas. Mon pelage m'immunisait complètement me rendant insensible a tout changement de température, que se soit positif, ou négatif, petit miracle que mère nature m'avait offert. Je n'allais pas m'en plaindre, sa m'avantageais beaucoup. Je marchais donc a travers ses étendu endormi ou le temps semblait s'être écarté. Les pattes s'enfonçant profondément dans la neige, un animal plus petit et moins robuste aurait du mal a ce déplacer ici. Je cherchais un point d'eau auprès duquel me poser tranquillement attendant que l'envi me vienne enfin d'aller chasser pour me trouver de quoi dîner ce soir. Connaissant bien les lieux pour avoir l'habitude d'y venir, j'arriva vite a destination. Cet endroit était vraiment superbe. les arbres encerclant le petit lac, laissait tomber de leur branches de longues stalactite qui gouttaient doucement. Le lac lui était gelé, laissant apparaître quelques étrange dessins sur son épaisse couche de glace causé par la multitude de petite plantes cacher sous l'eau. Sur ses bord on pouvait voir d'autres dessins, eux sûrement causé par les animaux venant casser la glace pour pouvoir boire, celle ci se refermant de manière déformé. Je vins alors me poser coucher sur un rocher sur lequel j'avais pris l'habitude de m'allonger, croisant mes pattes antérieur l'une sur l'autre, posant ma tête dessus et fermant mes yeux quelques instants le temps d'écouter avec un peu plus d'attention se qu'il se passait autour... Rare était les moments ou je fut si calme, ma fois autant en profiter...

Le vent... Je n'entendais que lui en ces instants de long silence... Seul quelques petits piaillement discret d'oiseaux résonnaient de temps en temps, mais a par sa rien, pas un seul gri gri d'insecte, de bruit de feuilles, ni d'herbes dansante. Seul le silence... Mais soudain, un son m'interpella un peu plus loin, des pas, des sauts, quelque chose, ou plutôt quelqu'un approchait d'ici, a vive allure apparemment, a en juger au rythme des pas que j'entendais. Je rouvris alors les yeux, les tournant en la direction concerné. Et c'est la que je vis arriver a vive allure cette louve, ou renarde, il était encore trop dur d'en parler avec certitude. Je ne pouvais juste qu'affirmer que s'était une femelle a en juger a ses trais fin. Elle courrait yeux fermé, a tel point qu'elle n'en vit pas le lac devant elle, sur le coup je me suis dis qu'elle allait s'arrêter, freiner, ou tout du moins rouvrir les yeux mais rien de tout cela, elle n'y prêta nul attention et fonça droit dessus. J'eus a peine le temps de me relever pour l'avertir qu'elle était déjà sur a glace qui craqua sous celle ci... La pauvre n'eut qu'a peine le temps de se débattre que les eaux glacials commençaient déjà a l'emporter au fond... Je n'avais pas de temps a perdre, il fallait lui porter secours. Sens même réfléchir je me dressa bien debout sur mon rocher, regroupant mes quartes pattes je m'accroupis un instant et bondit en sa direction. Mon saut fut assez puissant pour que je me retrouve près d'elle, sous mon lourd poids, la glace craqua immédiatement, et aillant pris une grande inspiration dans mon saut, je plongea directement afin de la rejoindre au plus vite. Se retrouver sous l'eau est une chose, mais une eau a cette température en est une autre... C'est un bien plus dur défit... Heureusement pour moi, je ne craignait pas cela, quand je la vit en train de descendre au fond, je la rejoignit et l'attrapa par la peau de la nuque avec ma gueule fin près, la tenant bien, j'utilisa alors mon pouvoir, et créa une grandes vague qui éclata la glace a la surface nous ramenant d'un grand bond jusqu'au bord en quelques secondes. Je l'écarta du lac, pour la poser délicatement un peu plus loin sous un arbre. Elle avait l'air mal en point, je lécha alors sa joue afin de voir si elle donnait signe de vie, ou tout du moins une quelconque réaction... Vu la température, il fallait la réchauffer et vite, je m'empressa alors de me blottir contre elle afin d'enrouler de ma grande queue son corps et de lui tenir le plus chaud que je pouvais. Il allait falloir maintenant se montrer patient...

Après un petit temps, je la sentis revenir a elle doucement. Elle ouvrit les yeux peiniblement, accompagné d'un souffle difficile a reprendre normalement. Elle avait froid, très froid je le sentais, son corps était encore gelé, son pelage collait du a l'eau en train de gelé avec la température et le vent. Je m'efforçais a rester le plus coller a elle possible, afin qu'elle recouvre une certaines chaleur et qu'elle aille un peu mieux. Tout a coup elle finir par me demander d'une voie encore faible :

- Qui .. qui vous êtes ?!

Je tourna alors la tête vers la sienne, la regardant dans les yeux et lui répondis naturellement :

- Je m'appelle SilverStorm, enfin appelle moi Silver' se sera plus simple. Comment tu te sens ? Tu crois que tu vas tenir le coup ?

Je pencha un peu plus la tête pour la mettre d'avantage a niveau de la sienne, afin de mieux regarder son visage, voir son expression, il allait m'en dire beaucoup sur son état, plus que certains mots. Et elle n'allait encore pas bien du tout... Il allait falloir attendre encore un peu... Mon pelage lui encore humide mais déjà presque sec, allait l'aider, je l'espérais du moins. En absorbant l'eau du sien, et la réchauffant plus vite... Je n'avais pas envi de la voir mourir sous mes yeux, et encore moins tout près de moi...

Elle était frigorifié et faible... L'eau avait du même pénétré ses poumons, refroidir son corps de l'intérieur, ses cavités respiratoire devaient donc souffrir le martyre... Il fallait s'occuper de cela aussi sinon son était pourrait s'aggraver encore... Je la sentait se tortiller, la douleur causé par le froid dans ses cas la se transforme en brûlures insupportable et engourdissantes. Chose que je n'avais jamais vécu, mais j'en connaissais les faits. Elle tenta de me dire alors :

-Vous avez une tres belle voix messi ...

Elle était mal..; très mal... Je n'aimais pas voir ça, mais je gardais tout de même mon calme, nul panique pour moi, il fallait juste se montrer intelligent pour l'aider du mieux que je le pouvais, elle me demanda soudain :

-En ... enmennez .. m ... moi ... vous p ... pris ...

Elle avait raison... Il fallait que je l'emmène dans un endroit plus isolé, plus chaud, sa m'aiderais d'avantage a la réchauffer. Je connaissais une petite grotte pas trop loin, ou je pourrais m'occuper plus soigneusement d'elle. Je me releva alors la dégageant de mon épais pelage, et coucha seulement mes pattes avant de manière a passer ma tête sous la sienne, glissant doucement mon encolure sous son buste afin de la soulever doucement et de la mettre sur mon dos. Je commença alors a marcher doucement pour ne pas la faire tomber, puis délicatement et progressivement j'accéléra un peu afin de prendre une bonne allure afin de traverser facilement les étendu de neige épaisses. C'est après quelques temps de marche sous une pluie de flocons qui commençait a tomber, que j'arriva enfin dans mon petit coin " secret ". Cacher derrière de hautes fougères, il y avait une bute de terre qui en son creux avait une entré, a se qui devait être un grand terrier abandonné, mais toujours en très bonne état. J'y venait quand l'envi me prenait de me reposer dans un coin bien tranquille. Je passa a travers les fougères, et déposa doucement la demoiselle a l'entrer, ne pouvant passer a deux. J'y entra a reculons et doucement, la tira a l'intérieur en la tenant avec la gueule par la peau du cou. Une fois a l'intérieur, je la plaça sur un tas d'herbe séché que j'avais installé lors de ma dernière venu. Je me plaça de nouveau contre elle lui léchant le museau et posant ma gorge sur celui ci afin de lui réchauffer...

La louve remua alors légèrement, j'en releva doucement la tête, c'est la qu'elle poussa soudainement un jappement. Je la sentis enfin se décontracter. Je m'écarta un peu pour la regarder dans les yeux et lui demanda :

- Qu'est ce qu'il se passe ? Sa va aller ? Comment tu te sens ?

Je n'arrivais pas a savoir se que son petit cris signifiait, était-ce de peur ? de douleur ? de réconfort ? Je n'arrivais pas a le cerner, d'où mes questions. Je voulais savoir si elle pouvait enfin parler après cela, et si son état s'était amélioré. Je n'avais pas envi d'avoir fait tout cela en vin... Peut-être... peut-être était-ce le fait que je sois trop coller a elle qui ne lui plaisait pas, ou que je l'ai léché, ou encore que j'ai poser ma gorge sur son museau... je ne savais pas... J'espérais juste ne pas avoir fait de faux pas... Quoi que.. après tout je l'avais sauvé, si s'est comme ça qu'elle comptait me remercier, sa n'allait pas me plaire après la peine que je m'étais donné... Mais a y repensé, après les paroles qu'elle avait eu tout a leur dehors, près du lac, je ne pensais pas que se serait cela... Mais bon fallait-il qu'elle réussisse encore a me répondre, elle avait apparemment encore du mal a émettre le moindre son... Je n'avais plus qu'a attendre, attendre une réponse, une réaction, un signe d'elle qui puisse signifier quelque chose de compréhensible. Je n'arrêta pas de la fixer, réceptif aux moindre de ses faits et gestes. Près a je ne sais quoi... Me voilà que j'étais dévoué et serviteur maintenant.... et bien... c'est bien parce que s'était une jeune femelle qui m'avait l'air bien gentille que je faisais cela... car d'ordinaire, je ne pense pas que j'aurais agis de la sorte. Enfin pour ma part, son état avait l'air de s'arranger, je le sentais, sa température remontait doucement mais sûrement. J'avais accomplis cette mission que je m'étais donné, et je peux dire, qu'au moins, j'en étais bien content...

La louve commençait enfin a remuer son corps, s'était bon signe, bien qu'en voulant bouger sa queue, elle me fouetta malencontreusement le museau. Ce n'était rien et chatouillait plus qu'autre chose, mais sa surprenait tout de même du fait que s'était ses premier mouvement depuis sa chute. Elle bougeait de plus en plus mais avait l'air fatigué... Normal après une tel aventure il fallait la comprendre bien que je ne pouvais ressentir se qu'elle ressentait après cela. Alors que son regard vint finalement croiser le miens, elle poussa soudainement un nouveau jappement. Hum... a croire qu'il y avait bel et bien un soucis avec moi mais après... lequel ?... Je me pencha alors légèrement en arrière en détournant légèrement les yeux alors qu'elle me répondu enfin d'une voie qui allait en s'atténuant :

- Déjà ... merci beaucoup pour l'aide dans le lac. J'ai agit stupidement croyant que je connaisser mon lieu de naissance par cœur, alors je me suis fier a mon instinct. Je vous remercie pour tout ce que vous avez fait pour moi c'est splendide. Et je vous demande pardon de vous avoir importuner ainsi avec ce plongeon ridicule. J'espère que je n'ai pas trop user de votre temps. Je me sens déjà mieux et ... vous m'avez beaucoup réchauffer. Je me sens endormie et ... j'ai l'impression que je vais faire une petite somme après cette discussion. Cela vous ... vous dérange ? De plus je vous demande pardon a cause de ma queue qui vous a fait fouetter le visage ! Hihi ... hihi ... je me sens vraiment beaucoup mieux. Mais je préfère que vous ne parter pas pour l'instant. Et je pense que je vais bien aller ... mais ... pouvez-vous pousser de quelques griffes s'il vous plait ? Sinon je me sens un peu serrée (^^) ... je ... vous ... en remercie.

Et bien moi qui attendais une réponse en voilà une belle... Quand elle parle, elle parle cette demoiselle. Mais vu le ton qu'elle a pris j'avais l'impression de sentir une certaines gêne dans ses mots, d'où un tel roman, trop d'excuse a mon goût. Il m'en fallait pas temps... A sa demande, je m'écarta alors, me relevant, je m'assit alors a côté lui laissant d'avantage de place pour se coucher. Et lui répondis avant qu'elle ne s'endorme :

- Il n'y a pas de quoi... Et pas besoin de me faire temps d'excuses, ce n'est rien et ça ne m'a aucunement dérangé. L'important c'est que tu aille mieux... Maintenant repose toi, tu en a besoin...

Je n'avais pas pour habitude de m'étendre quand je parlais, quand j'avais quelques chose a dire, je le disais, point. Je ne passais jamais par quatres chemins, et allais directement droit au but. Enfin dans une conversation sérieuse du moins, car quand je me mettais a embêter le monde, j'en devenais parfois bavard et surtout blessant par moment. Mais bon en général je parlais intelligemment, sortant les paroles qu'il faut. Je la regarda alors s'endormir, ce qui se fit rapidement vu sa fatigue. Je resta quelques temps a la regarder ainsi, le regard un peu vague, l'air plonger dans mes pensées... Je pensais a un tas de choses, certaines plus importantes que d'autres... Certaines sens aucunes utilités... M'enfin, je resta ainsi un bon moment quand me vint alors l'idée d'aller chercher de quoi manger, a la base, s'est la faim que j'attendais, et voilà qu'elle venait grogner en mon ventre. Je me leva alors discrètement, et après avoir lancé un dernier regard sur la demoiselle, je sortis doucement. Une fois dehors je me secoua un bon coup afin de me vivifié l'esprit je me roula dans la neige, me secouant de nouveau en me relavant d'un bon sec. Mon regard scruta les environs, je renifla a grandes bouffées d'air et fini par prendre la direction qui me semblait le mieux. Je savais ou passait en général le troupeau de biche qui vivait dans le coin. J'espérais bien tomber dessus rapidement, sens aller trop loin et ramener de quoi manger avant le réveil de la miss...

C'est donc après un bon petit moment de marche que je fini par trouver une piste que je suivi un moment avant de sentir que j'approchais enfin du but, les écorces des arbres étaient bien mangé dans le coin, les empreintes se faisaient plus net. Je fini même par entendre quelques petits bruits suspect venant d'un peu plus loin, devant moi. Par réflexe je m'accroupis alors près a tout et attendis un peu. C'est la que je fit sortir de derrière quelques arbuste dégarnis une jeune biche, elle avait l'air jeune, car elle n'était pas très grandes encore, et donc moins rondouillette qu'une adulte et surtout... beaucoup plus insouciante du danger... Cela se voyait a sa façon de marcher, elle était que trop peu sur ses gardes... Pour moi, c'était parfais, pour elle, cela allait signer son arrêt de mort... Je vis un peu plus loin le reste du troupeau, j'y étais donc, j'avais atteint mon objectif. Et quel chance de tomber sur une jeunette, cela allait me simplifier la tache. Je m'approcha tout doucement a pas feutré, mon pelage me donnant avantage par sa teinte de fondant dans le décor. Elle se rapprochait encore, inconsciente de se qui l'attendait, aveuglé par la faim, et l'envi de manger les broussailles près de moi... Elle avançait encore quand soudain elle fini enfin par me sentir et fit un bon en arrière, mais... il était déjà trop tard, elle était bien trop près de moi, car je bondit a mon tour et d'un grand saut en utilisant mon pouvoir du vent afin d'accéléré mon geste, m'agrippa a elle, plantant alors mes crocs dans sa gorges et mes griffe dans son museau et son épaule afin de l'empêcher de se débattre. A l'entende de tout ce vacarme, le reste du troupeau pris la fuite rapidement pour disparaître dans les sous bois en un instant. Ma victime tenta de se libérer un instant, et sous la pression de ma mâchoire, fini par rendre son dernier souffle avant de mourir. Une fois qu'elle ne bougea plus, je la lâcha afin de reprendre mon propre souffle la langue légèrement pendante. Je la regarda, puis jeta un oeil autour de moi, car comme on dit, on est jamais trop prudent... Voyant qu'il n'y avait pas de soucis, je pris ma proies a nouveau par la gorge dans ma gueule et la traîna jusqu'au terrier. Après un bon moment j'arriva, la posant devant l'entrer a l'abri du buisson et après un nouveau regard autour, rentra de nouveau m'asseoir près de la jeune louve qui dormait encore...

Peu de temps après mon retour elle revint enfin a elle, se réveillant doucement, s'étirant en rouvrant ses beau yeux clair. Elle avait un fort beau pelages, j'aimais bien son colorama, s'était original. Je souris alors intérieurement, mais rien ne pouvait se lire sur mon visage qui resta de marbre. Je la sentis commencer a renifla ci et la, apparemment elle avait humé l'odeur du sang qui flottait dans l'air, elle m'en demanda d'ailleurs dans un murmure :

- Vous êtes aller a la chasse ... euh ... votre prénom ?

Oui, elle devait avoir faim vu sa réaction. Mais voilà qu'elle avait déjà oublié mon nom... Bon j'allais mettre cela sur le compte de son mal être de tout a l'heure, elle n'avait pas du tout bien enregistrer quand je lui parlais... Pas grave, cela me faisait juste répéter même si je n'aimais pas trop ça. Je me redressa donc en me dirigeant vers la sortie après avoir secouer légèrement ma lourde fourrure sur mon cou et lui répondis :

- Moi c'est SilverStorm, mais appelle moi Silver s'est plus cours. Et oui je t'ai ramener de quoi te requinquer vient devant.

Je me glissa alors or du terrier afin de dégager légèrement la neige tombé sur la biche avec mes pattes antérieurs. Je jetta un oeil au dessus des fougère afin de guetter les danger, mais il n'y avait rien, je tourna donc la tête vers l'entrer afin de voir si la demoiselle comptait en sortir a son tour. Tiens... Une pensée me vins d'ailleurs tout a coup... Je ne lui avait pas encore demander son nom a elle... Hum pas grave chaque chose en son temps...

La petite me suivit rapidement, la faim se lisait sur son museau, elle n'allait donc pas perdre de temps. Elle vint alors se coller a moi devant la proie, même si il y avait de la place autour, sûrement pour se réchauffer un peu, car ici la température était déjà beaucoup plus fraîche, et vu qu'elle sortait d'un endroit chaud, le changement n'aidait pas non plus... Il fallait donc un petit temps d'adaptation. Soudain elle se mit a me fixer... Tiens... Elle, elle avait quelques chose en tête ou tout du moins a dire, pour ne pas commencer a manger tout de suite. C'est d'un ton doux qu'elle me demanda alors :

- Moi c'est Shayle ... merci d'avoir chasse ! Dit c'est normale que ton pelage est tellement argenter et que tu est tellement grand ?

A bien au moins je n'avais plus a lui demander son nom, elle venait me le dire d'elle même. Mais voilà qu'il fallu qu'elle se montre subtile observatrice... Hum peu de loup en aurait la remarque, ou tout du moins ouvertement. Mais elle, était loin d'être bête et avait tout de suite repérer ma différence... Qu'allais-je lui répondre... La vérité ? ou lui dire que j'étais juste un peu plus grand que la norme avec un pelage fort épais ?... Non sa ne tiendrait pas debout... Mon pelage, cela se voyait trop qu'il n'était pas normal, je ne pouvais m'en cacher... Je ne laissa pas voir mon embêtement pour autant, bien qu'intérieurement je cherchais un solution... Mais bon rien, autant dire la chose tel qu'elle était, après tout s'a ne ferait rien de plus que la mettre au courent de ma race... C'est donc, dans un légé soupir que je lui répondis :

- Hum... De rien pour la chasse. Pour se qui est de moi, oui c'est normal... Ma race est faite ainsi, je suis différent des autres loup pour être descendant d'une des plus ancienne race qu'il est existé sur cette Terre...

Voilà, je bacla le sujet, sa question ne s'étendant que trop peu, je l'allais donc pas raconter ma vie, et allais me résumer a répondre par un oui c'est normal. Elle n'avait pas cherché plus loin après tout, alors ce n'est pas moi qui allais le faire, car en cette simple réponse, j'en avais déjà dis beaucoup. Trop peut-être mais bon ce n'était rien. Je baissa la tête afin de planter mes crocs dans la chair de la biche lui arrachant après avoir bien tiré, un bon morceau de peau que je cracha au sol juste a côté, la viande était maintenant a porter, il était donc temps de passer a table.