La forêt se dressait comme un bloc, impressionnante et cruel. Marie frissona. Ses pas l'avait mené ici, c'est que les Dieux l'avaient voulu ainsi. Elle entra. Puis le regretta. Très cher. A une demi-heure de trot soutenu, faisant gaffe à la végétation, un rire se fit entendre.
*Un esprit*
Marie avait trouvé un esprit, et la peur s'empara d'elle, tel un serpent insidieux qui mordrait son coeur. Et pour parfaire le tout, une pluie torrentielle s'abattit sur la forêt hantée. D'habitude, Marie aimait bien être rafraîchit par la pluie, et des odeurs montaient à ses naseaux. Mais là, elle fut vite trempée jusqu'aux os. Elle voulut fuir, hurler, partir, mais son corps ne répondait plus. Impossible de bouger ! Et le rire se rapprochait, suivit par d'autres
rires, qui semblait dire :
"Salut, toi dans 2 minutes tu sera au fond de mon gosier !"
Marie s'ébroua, se secouant, et hurla, tout en se cabrant, fit demi-tour et partit au grand galop. Mais sa progression n'était pas facile. Les lianes lui claquait au visage, l'aveuglant, des racines qui sortaient de terre la faisait trébucher, les racines lui déchirait antérieur et postérieur. La pression était tel que son cerveau lui dit :
"Bon, ben y'en a marre hein ! Quand c'est trop c'est trop !"
Et il débrancha la prise. Marie tomba, évanouie. Bien plus tard, Marie se réveilla. Il pleuvait toujours, mais beaucoup moins. Tout était flou, elle se sentait mal et avait la nausée, et l'impression qu'un pivert s'acharnait à faire un trou dans son cerveau. Marie n'aurait pas la force de se lever. Une silhouette se dessinait.
*Ne m'attaque pas, je t'en supplie*